Emilie Tournier

Le sac photo de Emilie Tournier

 

Principalement orientée vers la photo nature et plus particulièrement animalière, le contenu de mon sac photo varie en fonction des sorties. Globalement, j'essaie de ne prendre que le nécessaire pour ne pas porter des kilos inutiles.

Les boitiers : Canon 5D IV et R5

L'hybride a fait l'apparition dans mon sac courant 2022. Le suivi autofocus du sujet m'a fait basculer. Il est étonnement performant sur les scènes d'action. Pour autant, je reste fidèle à mon reflex qui compte désormais quelques voyages à son actif. Avoir 2 boîtiers me permet dans certains cas d'équiper 2 objectifs complémentaires pour des points de vue différents sans avoir à changer d'objectif avec toute les contraintes associées : poussière, temps, risque de chute...
J'ai équipé le 5D IV d'un grip afin de faciliter les prises de vue verticales dont je suis friande. Le R5 devrait bientôt y passer.

Les Objectifs :   300 mm f/2.8

600 mm f/11
24-105 mm f/4
105 mm f/2.8 macro
25 mm f/2.8 ultra-macro
Multiplicateur x 1,4

La liste peut donner l'impression que je n'arrête pas de changer d'objectif. En fait, c'est plutôt que j'aime beaucoup faire plein de choses différentes et j'adapte donc le contenu de mon sac photo à la sortie du jour. Mon objectif préféré reste mon fidèle 300 mm f/2,8 qui est quasi passe-partout en animalier. Il est suffisamment léger (ou pas trop lourd selon les points de vue !) pour être porté toute une journée en billebaude avec une belle ouverture pour recueillir les moindres rayons de lumière.
Le petit dernier est le 600 f/11 qui pour un prix raisonnable et poids très faible permet de compléter la gamme pour aller chercher des portraits serrés ou isoler des détails. Il permet d'obtenir des points de vue différents sur des lieux que je connais beaucoup et que j'ai déjà photographiés au 300 mm. C'est un objectif avec un usage limité par son ouverture mais très complémentaire sans avoir à trop casser la tirelire. Je l'utilise souvent sur un 2ème boîtier en complément du 300 mm. C'est ma configuration pour les voyages comme le Botswana.
Le 24-105 est un couteau suisse pour faire du paysage, du portrait mais aussi un peu de photo de sport en salle.
Et enfin 2 objectifs macro et des bagues allonges car j'adore m'amuser à photographier les mini-habitants de mon jardin et d'ailleurs.

Les accessoires :

Le 1er accessoire qui me vient en tête est ma pochette de « survie » dans laquelle je glisse mes cartes mémoires et batteries prêtes à l'usage ainsi que de quoi nettoyer la lentille frontale. Cela me permet de les avoir toujours sous la main sans les chercher (surtout quand une scène rare se passe sous nos yeux !).
Evidemment, il y a les accessoires photo tels que les filtres, la télécommande, le trépied pour la photo de paysage.
Un de mes accessoires préférés est une sangle bandoulière pour porter mon 300 mm sans me casser la nuque.
Les livres d'identification sont des aides indispensables en particulier pour les nombreuses espèces d'oiseaux, d'insectes et de reptiles.
J'ai aussi un viseur d'angle pour la macro mais aussi pour les safaris afin d'avoir un point de vue le plus bas possible dans la voiture sans me casser les cervicales. Les jumelles permettent de mieux trouver les sujets.
Tout ça est rangé dans un sac à dos (Tamrac Anvil 27) que je trouve pratique, dans lequel je peux mettre le nécessaire pour un voyage, qui passe en bagage cabine et qui est confortable à porter une journée, même chargé.
Il y a toujours une gourde et quelques biscuits ou barres de céréales, de bonnes chaussures et des habits adaptés à la sortie jusqu'à aller au camouflage et aux tentes affûts.

Un Conseil :

Observer est d'une importance capitale. Cela permet d'appréhender les différents acteurs qui nous entourent et d'anticiper leurs éventuelles interactions. Je conseillerais de ne pas se précipiter l'oeil dans le viseur (sauf si évidemment il se passe une scène insolite et fugace sous vos yeux !). Avoir une bonne connaissance des animaux qu'on photographie est quasi indispensable ne serait-ce que pour comprendre ce qui se passe devant nos yeux.
En animalier, on se laisse souvent piéger par les photos les plus évidentes en particulier quand une scène se produit devant nous. Photographier la Nature n'est pour moi pas forcément synonyme de reproduire la réalité. Proposer un point de vue différent via ses images est une vraie recherche. Parfois, on peut se laisser porter par un détail, un reflet, une silhouette qui va venir habiter une image.