L'équipe
Bérengère Yar
Photographe passionnée du nouveau monde
Originaire de France, j'ai passé mon enfance et mon adolescence en Afrique du Nord et j'y ai appris à regarder et à aimer la nature : les grands espaces, les magnifiques paysages, la découverte d'autres cultures... De cet amour est née l'envie de vouloir immortaliser certains moments sur une pellicule grâce à un cadeau : un réflex argentique Minolta voici presque 30 ans... Mon père, qui faisait également un peu de photo, m'a ensuite donné son boîtier Nikon et j'ai ensuite acquis mes propres boîtiers et objectifs. J'ai suivi quelques formations théoriques et lu des ouvrages spécialisés (filtres, lumière, composition...), tout en étant inscrite dans un club photo.
Rêvant de grands espaces, et de l'Amérique du Nord en particulier, j'ai décidé de partir vivre au Canada et, une fois sur place, ce qui n'était qu'une passion et un travail à temps partiel est devenu mon métier.
Mes thèmes photographiques favoris sont les paysages et la faune qu'on peut y rencontrer. Cette récurrence correspond avant tout à mes goûts personnels. Je suis attirée par des jeux de lumière, notamment les subtiles lumières évanescentes de l'aube et du crépuscule...Le paysage et/ou la faune sont des éléments de composition pour ce type d'images.
Grâce à mon métier en tant que photographe professionnelle, trilingue de surcroît (anglais, français, espagnol), j'ai la chance de pouvoir être sur le terrain, dans la nature, assez souvent. En plus de la photographie, une de mes autres passions est celle de voyager. J'adore être au grand air à explorer un « slot canyon » (c'est-à-dire un canyon très étroit), à parcourir des immensités désertiques, à croiser le chemin et le regard d'animaux sauvages tels que grizzlis ou loups...
Les rencontres avec la faune sauvage sont toujours des moments emplis d'émotion intense. Parmi tous les animaux que j'ai eu la chance de côtoyer en totale liberté, l'ours et le loup sont sans nul doute possible mes préférés. Par exemple, voici 2 ans, dans le parc national de Yellowstone (Wyoming), un jeune grizzly était en train de manger une carcasse de wapiti (cervidé sauvage) tué par des loups pendant que ces derniers essayaient de la récupérer. Nous avons observé la scène à distance afin de ne pas les déranger pendant toute une journée. Les mots ne parviennent pas à restituer l'émotion que nous avons ressentie en observant ces magnifiques animaux en liberté. C'était un spectacle magnifique et émouvant en même temps....
Je suis rentrée en France en 2014 après 11 années passées au Canada mais je ne me lasse pas de retourner en Amérique du Nord avec des groupes. En effet, mon plus grand bonheur est de proposer des circuits et des stages à travers le monde tout en partageant des moments et des endroits uniques avec d'autres passionnés, d'autres amoureux du voyage et de la photographie.
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Le sac photo de Bérengère Yar
Essentiellement orienté vers la photo animalière et de paysages, mon sac photo reflète mon activité. Il est relativement volumineux mais très confortable à porter (je recommande le Tamrac Expedition pour cela).Les boitiers : Nikon D5 et D850
Je travaille avec deux boitiers pour éviter d'avoir à changer en permanence d'objectifs. Le D5 et le D850 sont très résistants, même si, avec le doubleur de batterie, ils sont relativement encombrants. Les deux m'accompagnent dans tous mes déplacements, que ce soit pour les paysages ou pour l'animalier.
Les Objectifs : 14/24 - f/2.8
24/70mm - f/2.8
70/200 mm - f/2.8
300 mm - f/2.8 (avec un convertisseur et un doubleur)
150-600 mm f/5.6-6.3
Pour la photographie de paysage, je vous conseille de disposer d'objectifs (zooms ou focales fixes) permettant de couvrir les focales entre le 20-24mm et le 200mm. Enfin, un objectif macro et un objectif à décentrement peuvent également trouver une place parmi le choix de votre matériel. Vous devez choisir la focale en vous basant sur ce que vous voulez inclure dans le cliché et comment vous voulez décrire la profondeur. Une focale courte accentue la profondeur, en combinant un premier plan proche avec un arrière-plan éloigné. Une longue focale « contracte » l'image, en lui donnant une profondeur plus réduite.
Pour l'animalier, je vous conseille de disposer d'objectifs (zooms ou focales fixes) permettant de couvrir les focales entre le 70mm et le 600mm. Un convertisseur de focales peut également être un choix judicieux afin de disposer occasionnellement de focales plus longues sans alourdir le sac photo.
Voici quelques focales : Un 14mm ou un 20mm permet d'inclure des premiers plans très forts visuellement mais est délicat à utiliser du fait de sa grande couverture d'image et des fortes déformations de la perspective inhérentes à ce type de focale. Un 28 mm ou un 35 mm va servir pour des photos d'intérieur, de groupe ou des paysages. Il comporte moins de déformations que les grands angles précédents et sera donc d'utilisation plus « facile ».Un 50 mm correspond à la vision humaine et offre donc des proportions proches de la réalité. Il s'agit d'une focale qui convient à tous les types de photographie. Un 85 ou 90 mm est idéal pour des portraits ou des plans rapprochés car cette focale isole le sujet de l'arrière-plan sans introduire trop de déformation. Un 200 mm est utile pour des sujets éloignés avec un champ serré et arrière-plan flou. Un 300 mm permet d'entrer dans le monde de la photographie animalière par exemple mais peut aussi permettre des effets créatifs en photos de paysages.
Les accessoires :
Beaucoup de photographes rechignent à l'idée de transporter avec eux un trépied, d'autant plus que les objectifs stabilisés permettent aujourd'hui de réussir des clichés « nets » à des vitesses d'obturation relativement lentes. Cependant, le trépied reste pour la photographie de paysage un accessoire indispensable. Il permet de peaufiner son cadrage et sa composition en toute quiétude ; sans lui, il est aussi illusoire de vouloir réaliser des pauses longues de plusieurs secondes en basse lumière (ou pour augmenter la profondeur de champ) tout en conservant de faibles sensibilités afin de maximiser la qualité de ces images, enfin il permet de positionner parfaitement les filtres essentiels que sont les dégradés neutres ou de réaliser des expositions multiples en vue d'un assemblage ultérieur grâce à un logiciel de traitement d'image ou encore de réaliser certains effets comme du « light painting ». Et surtout, finalement, pourquoi payer très cher un objectif d'excellente qualité pour ne pas lui permettre de donner le meilleur de son potentiel en se privant d'un trépied ? Je l'utilise également pour les séances en affût.
Même à l'heure du numérique, les filtres techniques sont encore très utiles pour la photographie de paysage, les filtres de correction de couleur, eux, sont avantageusement remplacés par le réglage de la balance du blanc. Pour les paysages, plusieurs types de filtres sont indispensables : filtre polarisant, filtre dégradés neutres et filtres gris neutres. Ceux-ci peuvent être des filtres vissant ou des filtres se montant sur un porte-filtre rectangulaire, ce qui permet par l'intermédiaire de bague d'adaptation d'utiliser ces filtres sur tous vos objectifs. Pensez seulement à investir dans un porte-filtre de grande dimension, si vous disposez de grands angles ou d'objectifs de grands diamètres (72mm, 82 mm ou plus) pour éviter le vignettage. Vous pouvez également combiner plusieurs filtres très facilement. Il est toutefois possible d'utiliser les filtres rectangulaires sans porte-filtre, en les tenant à la main devant l'objectif, mais cela demande une certaine habitude.
Un pare-soleil pour chacun de vos objectifs : cela protège la lentille frontale des chocs éventuels, cela empêche les rayons du soleil d'éclairer directement la lentille et donc permet de réduire le risque de flares.
Une télécommande : c'est très utile en photo de paysage et obligatoire pour les poses longues. En effet, elle évite les vibrations qui peuvent être engendrées au moment d'appuyer sur le déclencheur.
Un chiffon en microfibres et une mini serviette : ils sont très pratiques pour nettoyer les optiques ou pour essuyer les gouttes d'eau ou les flocons sur votre appareil.
Une poire soufflante : elle permet d'enlever une bonne partie des poussières et des particules sur le capteur (et ce, sans risque) ou sur les objectifs.
Une protection contre la pluie ou contre la neige : un sac plastique ou de congélation peut faire l'affaire. Si vous photographier souvent par mauvais temps, cela vaut la peine d'investir dans une housse spécifique, par exemple la Optech RainSleeve....
Des cartes et des batteries supplémentaires (on ne sait jamais)
Quelques Conseils :
Parmi la multitude de conseils que l'on pourrait donner, en voici deux :
1) Technique de double exposition :
La technique de double exposition, également appelée surimpression, est une technique photographique très ancienne qui existait déjà̀ en argentique. Avec un appareil photo proposant un mode Surimpression ou Exposition multiple - c'est le cas de l'immense majorité́ des modèles actuels -, c'est le même principe qu'autrefois en argentique. Une fois que ce mode est activé, vous allez prendre deux photos distinctes (ou plus), puis le logiciel du boitier va les assembler lui-même pour n'en afficher qu'une. Avec l'aide des viseurs numériques et/ou des live view, il est plus facile de réaliser ce type de photos puisqu'on peut désormais prévisualiser l'assemblage, avant même le second déclenchement ou revenir en arrière si le rendu ne nous convient pas.
Il faut que les deux images soient les plus simples possibles car si vous avez trop de formes et de couleurs, cela risque de compliquer l'assemblage et la lecture de l'image. Il faut donc faire attention aux ombres et aux lumières sur les 2 images. La première image sortira mieux en étant sous-exposée ou carrément à contre-jour. L'obscurité́ de cette photo vous assurera plus tard un bon contraste, on ne perdra pas l'émotion que l'on veut transmettre. Alors que si l'on a moins d'obscurité́ sur cette première image, il sera plus probable d'obtenir une image surexposée, par conséquent des photos à double exposition au faible contraste et soulignant à peine les détails. La seconde photo doit être exposée normalement ou légèrement surexposée selon le contraste que vous recherchez.
2) Comment faire pour obtenir un joli bokeh qui met en valeur le sujet ?
Pour un bokeh réussi, il faut tout d'abord utiliser un objectif très lumineux, avec une grande ouverture maximale et travailler à grande ouverture soit en mode manuel (M) pour pouvoir choisir à la fois l'ouverture et la vitesse d'obturation, soit en mode Priorité à l'ouverture (Av ou A) pour pouvoir choisir seulement l'ouverture. Sur les objectifs d'entrée de gamme, les ouvertures maximales varient généralement entre f/3,5 et f/5,6. Sur les modèles plus hauts de gamme, les ouvertures s'échelonnent entre f/1,4 et f/2,8.
Il est préférable de faire la mise au point manuellement sur le sujet. Selon la marque de votre appareil photo, vous pouvez le faire soit sur l'objectif, soit via le menu de votre boîtier. N'hésitez pas à jouer avec la bague de mise au point pour pouvoir privilégier telle ou telle zone de netteté et ne pas être gêné par des éléments au premier plan ou en arrière-plan. Multipliez les essais afin de déterminer ce que vous préférez.
Il faut également soigneusement choisir son arrière-plan afin d'obtenir des « taches » de couleur : une trouée dans les arbres, des lumières naturelles ou artificielles, le soleil qui frappe sur la végétation ou qui se reflète dans l'eau... Il ne faut pas hésiter à tourner autour d'un sujet potentiel : à vous approcher, à avancer, à reculer, à vous baisser jusqu'à ce que le bokeh vous paraisse le plus adéquat. Il suffit parfois de se mettre au ras du sol, autrement dit de s'allonger par terre, pour découvrir un arrière-plan magnifique.
Les voyages accompagnés par Bérengère Yar
▹ Au pays des ours bruns▹ Merveilles du Tassili
▹ A la découverte du lynx ibérique
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▹ Yellowstone, Bisons, loups et renards en hiver